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    La ville de Casablanca connaît actuellement la plus grande révolution citadine  de toute son existence et la plus grande compagne d’assainissement du paysage urbain. 

    En effet notre ville est passée par plusieurs péripéties.

    Sa grande  débâcle a commencé dans les années quatre vingt, lors de la sécheresse, qu’a connue tout le Maroc à cette époque et qui a eu pour conséquence désastreuse un exode rurale massif. 
    Toute la compagne s’est rabattue sur Casablanca. Les périphéries de la ville sont devenues,  des quartiers de bidonvilles et des zones  miséreuses, des constructions anarchiques, inharmonieuses et sans esthétique, laides, collées les unes aux autres et des voiries non aménagées,  baraques hideuses, déplaisantes et précaires, sans branchement au réseau d’assainissement de la ville, manque chronique d’espaces verts. 

    Des quartiers populaires et populeux ont poussé comme des champignons, des maisons en forme de boîtes d’allumettes, un désordre urbain significatif, reflétant le sous-développement et le non respect des normes, encouragé par le laxisme évident des autorités locales de la ville. 

    Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis, les bidonvilles ont été combattus avec acharnement, sous instruction de SM le Roi, car ils sont devenus des nids de terrorisme et ont engendré des problèmes  sociaux graves.

    La construction de logements sociaux et de terrains de proximité, pour remplacer les bidonvilles et permettre aux jeunes de pratiquer leur sport favori.

    Plusieurs  élus locaux se sont succédés à la tête de la mairie de Casablanca, plusieurs Walis furent nommés à la tête du Grand Casablanca. La situation n’a, pourtant pas connu un changement visible. Casablanca connaissait juste des améliorations superficielles, le désordre, la saleté l’occupation du domaine public,  ont connu quelques compagnes sporadiques, la continuité n’a jamais été assurée.
    Casablanca s’est ruralisée à l’extreme, on cohabite avec la compagne. L’anarchie se développe à vue d’oeil, le non respect du bien public ne connaît aucune limite. Le manque  d’hommes et de femmes capables de la tirer la ville vers le haut, sont denrée rare. Tout le monde en profite et utilise les  capacités et le potentiel de la ville, sans penser à la sortir du chaos. Tout le monde trouvait son compte dans l’anarchie, la désorganisation le bourbier, la confusion. Personne ne daigne lever le petit doigts pour mettre fin au chaos.

    Casablanca devait rester l’eldorado chaotique du Maroc, la métropole sans âme. 

    La nomination d’un grand Wali à la région du grand Casablanca a sonné le glas de toutes ses mauvaises habitudes urbaines. L’organisation du mondial en 2030 est un deadline,  qu’il faut urgemment prendre en considération.

    le Wali sauveur, Mr. M’hidia est arrivé sur la ville et a donné un coup de pieds dans ce ‘foutoir’ inimaginable. Sa réputation le précédait et je savais que Casablanca avait enfin trouvé son rédempteur. Un Monsieur qui fonce et décide  et applique la loi et surtout exécute toutes les instructions des Hautes autorités de l’état. Plus de laxisme, plus de tolérance envers ceux qui enfreignent les lois urbaines et qui ferment les yeux sur les écarts de conduites de certains.
    les trottoirs sont faits pour les piétants et non pas pour les vendeurs ambulants, les charrettes et les carrioles, tirées par un animal ne sont plus acceptées dans le paysage urbain, les écuries et l’élevage d’animaux dans la cité est banni.

    L’occupation  du domaine public et la construction sur celui ci, sont  dorénavant interdites. Les autorités locales de la ville ont le vent en poupe. La mairie reçoit aussi des instructions et encouragée vivement à accomplir  sa mission d’élue locale, en bonne et due forme. Plus aucune excuse, les choses ont été laissées à l’abandon depuis trop longtemps. 
    Parmi les points noires de la ville, il y a la corniche qui subit tout genre d’abus, de la part individus qui cherchent à commercialiser divers produits et créent le désordre. Ceux qui occupent les plages et en font leur propriété privée, ceux qui s’en prennent  aux parking de la ville et en font leurs sources de revenu et vont jusqu’à agresser les citoyens, pour leur soutirer des montants  excessifs pour le stationnement. Toutes ces mafias qui croient que le domaine public, leur appartient et font régner la terreur dans la ville. Les citoyens sont très souvent contraints de payer le tarif exigé, de peur que leurs véhicules, ou leurs biens en général ne soient endommagés,  par ses foules d’hommes et de femmes qui se comportent de manière incivile dans l’espace public, qui  évoluent en maîtres, dans les artères, les rues. Qui ont fait de Casablanca une vache à traire et du casablancais, une victime de leurs agressions quasi quotidiennes.

    Mais le point le plus culminant, c’est le Marabout de Sidi Abderrahmane, qui a été transformé à travers les années en un lieu de sorcellerie, de prostitution et tous genres de commerces illicites. 
    Le nouveau Wali du Grand Casablanca a décidé de faire cesser toute activité malsaine, dans cet endroit, en détruisant les baraques et les insalubrités  et en redonnant au Marabout son vrai sens de Marabout tout simplement. 
    Toutes ces personnes louches qui profitent de cet endroit et de sa position stratégique,  sont chassées de Sidi Abderrahmane. Des engins de démolition sont déployés, mettant fin à un état de décadence et de honte urbaine, qui a trop duré,  entachant notre bel Atlantique, le trésor de la ville.
    C’est un vœux que le Bon Dieu a exaucé, car j’ai l’habitude de marcher sur la corniche qui mène au Moroccomall et à chaque fois que je passe devant cet endroit, je déplore cette situation catastrophique. Ce semblant d’isle au bord de la plage atlantique,  entourée de constructions insalubres de détritus et de tous genres d’activités clochardisantes, sordides et malpropres. 

    Aujourd’hui, grâce à Dieu et aux efforts du nouveau Wali, les choses  changent et Casablanca recommence à rêver d’un avenir meilleur, malgré le scepticisme de certains. Je voulais voir ma ville retrouver sa splendeur d’antan son air propre et sain de mon enfance. 
    Je salue la politique assainissante et visionnaire  de notre Roi, que Dieu le glorifie. Je me sens aussi redevable à notre nouveau Wali et lui souhaite courage et force, pour mener à bien sa mission ardue. 

    Je remercie Dieu de me permettre encore de voir ma ville évoluer dans un meilleur sens et pourquoi pas  retrouver sa splendeur d’antan. الحمد لله 

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