Quitter le lit, le matin est une torture. Le quitter pour affronter la journée, l’organiser, la remplir et lui donner un sens. La nuit est un refuge qui nous enveloppe dans un espace velouté. On est avec soit, même si on est seule face à ses pensées. Le sommeil nous accueille et efface les tribulations de l’esprit.
La journée est plus exigeante, elle nous défie et nous impose ses lois. Elle est la claire et lumineuse, ou parfois grise et terne et nous rappelle qu’on doit l’occuper, la vivre, interagir avec elle. Elle n’accepte pas le silence et le retranchement. Elle nous culpabilise et nous rappelle, qu’il faut la vivre au lieu de la subir passivement.
Comment lui faire comprendre, que la force nous fait défaut. Que le poids sur la poitrine est trop lourd à supporter. Que le malaise et le mal être sont maîtres à bord. Que la joie est toujours en chute libre. Comment fournir des efforts quand les efforts perdent leur sens.
Expliquer à la journée que l’énergie s’est épuisée depuis des années déjà. Qu’on se sent faible, inutile et vain. Elle ne comprendra pas, parce qu’elle n’a pas de temps à dissiper. Elle est là stoïque et c’est dans sa lumière, ou sa grisaille qu’on doit puiser la flamme.
On désapprend cette règle, peut être ne l’avons nous jamais apprise. On se laisse juste guider par le quotidien et lorsqu’il devient monotone. On a envie de nous en débarrasser au plus vite et se laisser aller dans l’écoulement et le déferlement de la rivière, qu’on appelle la vie. On attend quoi? On attend une sorte de fin, une trêve d’un calvaire qui n’a pas de nom, on attend de reprendre notre souffle .
Regarder les objets tout autour, ils sont toujours les mêmes. Posés dans un meme endroit, passifs, figés, dociles. Qu’est ce qu’on est par rapport à eux ? Un objet figé ? Non, on est pas pas figé, parce qu’on ressent de la douleur, on ressent le vide intérieure qui envoie étrangement son reflet, sur une journée de plus, inutile et fade ..
Alors j’ai décidé d’écrire, poser sur une feuille blanche mes pensées en déroute, entremêlées et effrayées, qui arborent plusieurs couleurs, mauve, jaune, rouge telles, les fleurs. Mes pensées qui se cherchent dans le labyrinthe de mon existence, qui s’épanouissent et se flétrissent au fils du temps…
2 commentaires
La vie est un chemin qu’on choisit à travers nos pensées et nos actes. Ce chemin est parsemé d’ombre et de lumière, d’amour et de peur, de joie et de peine, de réussite et d’échec. Car sans l’ombre, la lumière n’existerait pas. La paix est le fruit de l’amour, la compassion et le pardon. A commencer par s’aimer et se pardonner à soi-même, pardonner ses erreurs, s’élever et devenir conscient dans le choix de ses actions au quotidien.
Aziza Alaoui Coach
La vie est aussi un amalgame, une série de quiproquos. Elle n’est jamais clair et limpide