Écrire ce que l’on ressent est souvent difficile. Lorsqu’on est happé par le vide, plongée dans le questionnement et rongée par la peur. Que peut on écrire ou d’écrire ? Un ressenti qui perdure, il s’installe, Il s’incruste et s’enracine et devient un quotidien, qui étouffe, une sensation suffocante. L’air se raréfie et on s’essouffle à chercher une bouffée d’air profonde et soulageante.
Notre cerveau, maitre á bord il décide de notre bien être ou mal être. On se débat, on se creuse la tête à la recherche d’une cause cachée, car cette cause existe et c’est bien elle qui influe sur notre cerveau. On tâtonne, on lutte pour mettre le doigt dessus et l’apprivoiser. Elle se défile et envahi notre vie et la rend un simple petit coin où on tourbillonne sans cesse, on s’agite sans pouvoir se libérer.
Pourtant on est né avec des ailes. Des ailes qui permettent de se sauver, de se délivrer, de s’élancer dans l’univers infini. Chercher la vérité, trouver le socle de la vie. Le socle inébranlable qui nous retient, solidifie notre position dans ce monde, et donne sens à notre raison d’être.
Au lieu de ça on nuit à notre existence, en perdant la confiance en laissant la peur nous ronger et nous détruire. Pourtant le contrôle est à notre portée, il suffit de ne pas le perdre. De le garder dans la ligne de vision, ne jamais l’égarer.
La peur est une plague qui peut tout détruire, lui donner trop de place dans la vie, redouble ses méfaits et elle se transforme en un décisionnaire incontournable. Elle régira la vie en imposant ses lois déstabilisantes et sournoisement fragilisantes.
Il est vital de rester vigilant et de préserver ses atouts, pour faire face aux aléas de la vie. Les jours se suivent et ne se ressemblent point et il est donc primordiale de s’armer, de connaître son intérieur, de maîtriser ses réactions et de croire en sa propre force.
La force qui nous vient du courage d’affronter la réalité quelque soit sont impact et sa douleur. Le monde qu’on forme avec soit même est crucial, il doit rester stoïquement flexible. Il se plie sous le déferlement du vent et se redresse après son passage. La rigidité peut causer une fracture et la flexibilité nous donne l’énergie de préserver notre équilibre.