Est ce le déclin?
Nous assistons à l’effondrement de notre monde. Un monde bâti sur le mensonge, la manipulation et la cupidité. L’être humain subit un échec cuisant, car la terre et la nature se révoltent contre son égocentrisme maladif.
La quête du pouvoir des uns sur les autres, la poursuite puérile de l’armement et l’agressivité qui caractérisent nos sociétés, nous mènent doucement mais sûrement vers le chaos. L’homme ne communique pas et ne dialogue pas. Il agit pour se protéger, même si pour cela il doit annihiler les autres. Un proverbe allemand dit que dans chaque être humain habite une bête féroce.
Ni les religions, ni l’education, ni l’instruction, ni le développement n’ont pu apprivoiser la bête qui nous habite. Dès qu’on se sent menacés, on se rebellent les uns contre les autres. Nous sommes prêt à arracher la vie à autrui, si notre survie en dépend. Hollywood a fait une panoplie de films sur les excès de l’homme. On nous a inculqué qu’il y’a le bon et le mauvais. Dans les films, le bon est toujours blanc et le mal est toujours noir.
Dans la réalité il n’y a pas de blanc et noir. L’histoire a prouvé que l’homme blanc reste l’être le plus agressif sur cette terre. C’est le conquérant, celui qui prend et qui a du mal à donner. Le noir a été la victime à travers les siècles. Il a été persécuté, asservi et continue de subir. Il a servi et sert toujours de cobaye, car l’homme blanc continue de croire en sa malsaine suprématie.
Or de nos jours, un virus a surgi de nulle part. On a aucune certitude sur son origine, on nous le dit pas. Ce virus tue par millier, touche le riche et le pauvre, décime blanc comme noir. Une vraie démocratie dans le traitement, prend forme dans notre monde. Tout être marchant sur cette terre, peut subir son assaut, sans distinction aucune.
L’homme toujours dans son arrogance, défie le virus et se pense plus apte à le maîtriser, avant qu’il ne fasse des ravages. Mais le COVID19 a prouvé son invulnérabilité, il a aussi prouvé la fragilité de l’homme. Aucune prise de conscience collective ne se dessine à l’horizon. L’homme continue à se battre contre le virus, tout en nuisant aux autres. Le plus fort doit gagner, le plus nanti doit l’emporter. Car il n’y a plus place pour les faibles.
La rébellion de l’homme est toujours dirigée, contre ses semblables et non pas contre les conditions de vie de l’homme en général. La bête qui l’habite se manifeste de plus en plus et dévoile sa vraie nature. En Amérique les gens prennent d’assaut les commerces d’armes. Ailleurs ils se ruent sur les supermarchés et vident les étagères. Des pays piratent de la marchandise (masques et respirateurs) destinée à d’autres pays et se l’approprient sans vergogne. L’instinct animal de survie, détruit toute forme d’éthique, de compassion et de solidarité chez l’humanité entière.
Le corona a dénudé l’homme, il l’a exhibé ses faiblesses, sa férocité et son amour excessif de soit. Sachant que le seul moyen de lutter contre ce virus, c’est d’unir tous les efforts efforts. Non, l’homme fait exactement le contraire, une civilisation de pacotille, une solidarité partie en vrille. Nous sommes face à nous mêmes, nous continuons à commettre les mêmes erreurs et je ne pense pas qu’on va changer un jour …