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    Un soubresaut de ma vie !

    Comme disait Omar Elkhayam: j’ai enfilé l’habit de la vie, sans être conscient de mon acte. Personne ne m’a consulté et n’a demandé mon avis. Je suis arrivé dans un monde que je n’ai pas choisi, mais qui s’est imposé à moi. Je me suis retrouvé, jeté dans son labyrinthe et j’ai fait de mon mieux pour y trouver ma place. 

    Je me suis battue et débattue, pour tracer le chemin qui me convient, mais la décision ne me revenait presque jamais, car le destin est écrit. Il est gravé sur mon front et je suis forcée de le suivre et parfois le subir. 
    Je n’ai pas demandé à venir dans cette vie imparfaite et fugace. Je me suis longtemps demandée, qu’elle voie suivre, avec mon fardeau émotionnel, mon éducation, mes idées et mes principes?
    Le sacrifice et l’altruisme ont guidé plusieurs de mes décisions. Aider les miens, aider les autres en général est un principe, car je savais que tous les autres sont nés comme moi,  sans avoir été consultés et doivent subir des épreuves, qu’ils n’ont jamais voulu vivre. Alors en aidant les autres, je m’aide moi même à voir plus claire. J’essaye à travers mes actions altruistes de me découvrir. 
    Inlassablement, je continue à croire que mes choix sont  normales et répondent à mon caractère et ma personne en général. Pendant que les journées passent sans que j’en connaisse le goût, sans que je sente leur empreinte, sans que je les laisse  m’imprégner. Je croyais flotter dans un monde sans fin, des heures, des jours qui coulent, sans que je les marque de ma griffe, de mon seau.
    Continuant sur ce chemin flou et sans but défini, je persiste sans vouloir changer de cape.  Le changement et le revirement m’effraient plus que tout. Ce que je connais, ce que je sais faire et maîtriser est meilleur pour moi.  Des croyances, qui deviennent des barrières et des digues infranchissables 
    M’accrochant à mes idées et mes convictions, car sans elles je suis perdue dans les dédales de la vie, sans elles je perds tous mes repaires.
    Regardant  les heures et les jours passer, je pensais que c’est seulement des jours et des heures qui coulent, alors qu’au faite c’est ma propre vie qui se volatilise, mes belles années de jeunesse qui se dissipent, sans que j’en sente le goût dans mon âme tourmentée. 

    En effet la vie passe emportant tout avec elle. Me laissant devant le désarroi du temps qui me  mâche, le temps qui me  rattrape, dans mes abris les plus lointains . Il est là et me rappelle à chaque fois que tout est éphémère, que tout s’effrite, tout se dégrade et se fane. Que ma force diminue et ma santé décline, évoquant l’heure de vérité qui approche. Cette heure incommensurable qui ne passe à côté d’aucun être sur terre. Cette heure fatidique indéniable qui me guette et dont personne ne peut échapper. 
    Certes dans tout cet amalgame, lorsque je regarde en arrière, je ne regrette rien, ni les bonnes ni les mauvaises décisions. Lorsqu’on  est vrai et authentique et on agit selon sa conscience.
    Que je n’ai pas fait de mal autour de moi, que j’ai fait le bien autant que j’ai pu, que j’ai serré la braise brûlante de mes  principes, dans la paume de ma main sans jamais la lâcher. Que je me  suis brûlée, que j’ai résisté et que j’ai enduré sans jamais céder un iota de mes valeurs. Que j’ai pardonné autant que j’ai pu, même les pires des scénarios que d’aucun m’a fait subir. 
    Dans mon cœur je ne garde ni rancoeur, ni courroux. Je reconnais les faiblesses d’autrui et leur accorde ma clémence, même s’ils m’ont trahie et meurtrie, m’ont fait souffrir et ont brisé mon cœur. 
    J’en suis fière, car la haine n’a jamais habité mon âme, elle n’a jamais trouvé sa place chez moi. Essayant toujours mon possible, pour ne voir que le meilleur chez autrui, même si c’est impossible parfois.

    Aujourd’hui je peux dire que je ne regrette rien et si ma vie s’est déroulée de cette manière, c’est que ma mission est de donner et de comprendre et je l’accepte avec joie. Ce qui me reste à vivre, je souhaite qu’il soit empreint de sérénité, de paix et de quiétude, que le bon Dieu m’accordera, car c’est le divin qui est mon refuge aujourd’hui et demain. 

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