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    Un jardin parmi les flammes

    Ô Merveille,
    un jardin parmi les flammes !

    Mon cœur peut prendre
    toutes les formes :
    un pré pour les gazelles,
    un cloître pour les moines,

    Pour les idoles, terre sacrée,
    Ka’ba pour le pèlerin tournant,
    les tables de la Torah,
    les rouleaux du Qur’ān.

    Je professe la religion de l’amour ;
    partout où sa caravane tourne en chemin,
    c’est la croyance,
    la foi que je garde.

    Extrait du poème 11 du Tarjuman al-ashwaq, traduction de Michael A. Sells

     

    Un océan sans rivage

    Je m’émerveillais d’un océan sans rivage,
    et d’un rivage qui n’avait pas d’océan ;
    Et à une Lumière du Matin sans ténèbres,
    et à une Nuit sans aurore ;
    Et puis une Sphère sans localité
    connue ni des imbéciles ni des savants érudits ;
    Et à un Dôme d’azur élevé au-dessus de la terre,
    circulant « autour de son centre – Compulsion ;
    Et sur une Terre riche sans voûte surplombante
    et sans lieu précis, le Secret dissimulé…

    Du mugrib Kitāb ‘Anqā’, l’une des premières œuvres d’Ibn Arabi. Lisez tout le poème…

     

    J’ai mis ma petite fille au repos

    De mes propres mains j’ai déposé ma petite fille parce qu’elle est de ma propre chair,
    ainsi suis-je contraint de me soumettre à la règle de la séparation, de sorte que ma main est maintenant vide et ne contient rien.

    Lié à ce moment où nous sommes, pris entre l’hier qui est passé et le demain qui est encore à venir.

    Ma chair est comme de l’argent pur, tandis que ma réalité intérieure est comme de l’or pur.
    Comme un arc j’ai grandi, et ma vraie posture est comme ma côte.

    C’est Mon Seigneur qui dit qu’Il m’a créé dans un état de souffrance et de perte.
    Comment puis-je espérer du repos, demeurant comme je le fais dans un tel lieu et dans un tel état ?

    Lire la suite dans l’article « Deux poèmes du Diwan »

     

    La main du procès

    Je m’émerveille de la maison qu’il a bâtie et façonnée,
    y plaçant un noble esprit, la mettant à l’épreuve.
    Il l’a complètement détruit, comme s’il ne l’avait pas construit.
    Qui peut l’assembler pour moi, qui peut le faire durer ?
    Il savait très bien ce qu’Il avait mis en place –
    Si seulement je savais ce qu’Il savait !

    Pourquoi n’a-t-il pas dès le début construit cette maison
    comme une structure durable dont la vie ne disparaît pas ?
    Cela n’a rien fait pour qu’il mérite la ruine,
    alors pourquoi l’a-t-il relevé, et pourquoi l’a-t-il dévasté ?
    La main de l’épreuve a joué avec nous et elle
    et après un temps l’a restaurée et l’a élevée haut.
    De retour à la maison, l’esprit monta sur son trône
    en tant que roi, rendant ses habitants immortels,
    le bénissant avec un Eden et un jardin éternel,
    le faisant habiter au paradis et à l’abri.

    De la traduction du chapitre 317 du Futuhat al-Makkiyya ( voir PDF )

     

    Sauvage est-elle, personne ne peut en faire son amie

    Quand elle tue avec ses regards, sa parole redonne vie, comme elle, en donnant ainsi la vie, était Jésus.

    La surface lisse de ses jambes est (comme) la Tora en éclat, et je la suis et je marche sur ses traces comme si j’étais Moïse.
    C’est une évêque, une des filles de Rome, sans fioritures : tu vois en elle une bonté rayonnante.

    Sauvage est-elle, nul ne peut en faire son amie ; elle a obtenu dans sa chambre solitaire un mausolée pour le souvenir.

    Elle a déconcerté tous ceux qui sont instruits dans notre religion, chaque étudiant des Psaumes de David, chaque médecin juif et chaque prêtre chrétien.

    Si d’un geste elle demandait l’Evangile, tu nous considérerais comme des prêtres, des patriarches et des diacres.

    Le jour où ils sont partis sur la route, j’ai préparé à la guerre les armées de ma patience, armée après armée.

    Extrait du poème 2 du Tarjuman al-ashwaq, traduit par RA Nicholson

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