Casablancais et l’éthique..

Casablanca est un espace vaste et surpeuplé. C’est la grande métropole, la capitale économique de notre pays. Elle attire les investisseurs de tout le Maroc, de l’étranger, mais elle attire aussi tous les déchus, ceux qui cherchent un travail, qui cherchent à améliorer leur situation en quittant la compagne.

Avec le temps Casablanca est devenue le nid de tous les maux qui rongent le pays.

Une ville de contrastes criards, une ville où les charrettes tirées par des animaux se mêlent aux voitures luxueuses sur les chaussées. Casablanca est une ville de désordre et de débandade, les chevaux et les poneys chevauchent sur la corniche et laissent leurs excréments derrière eux, car aucune loi et aucune autorité ne les empêche de le faire.

Casablanca est une ville où les chiens féroces se promènent avec leur propriétaire ou leur gardien, sans laisse et font leurs besoins sur les trottoirs. 

Faire une marche à Casablanca est une véritable galère, avec toutes les saletés qu’on trouve sur son chemin, des trottoirs défoncés, des ordures ménagères éparpillées. Des excréments d’animaux et parfois même d’humains étalés sur le passage.

À côté de toute cette pagaille, je vois aussi les réalisations de la ville, les espaces verts, avec zones de jeux pour enfants et de sport pour adultes et j’en suis bien fière. Le parc de la Ligue arabe, réhabilité, est une véritable merveille, le parc de Casa-Anfa, un bijou, une belle réalisation urbaine. Le vélodrome aussi est magnifique et donne aux riverains une soupape d’air frais et de verdure, pour rompre avec le béton, qui a envahi le quartier. 

Que reste-t-il pour faire de notre citée un espace respirable, ordonné et assaini? Il nous reste à éduquer les gens, à sanctionner tous ceux qui salissent la ville, tous ceux qui détruisent ses belles réalisations.  Ceux qui méprisent la loi en général et qui considèrent le bien public comme dérisoire, que ce dernier peut être mis à mal et saccagé.  Leur esprit limité, leur manque d’éthique leur font croire que ces biens n’appartiennent à personne et peuvent donc être pillés, ravagés..

Non, le bien public appartient à la communauté, c’est une copropriété publique et ne pas la respecter nécessite des verbalisations, le paiement d’amende substantielle. Éduquons les réfractaires, les objecteurs de conscience à coup d’amendes conséquentes, pour leur inculquer le respect de l’espace public. Je ne vois pas d’autre solution, si on décide de mettre des radars sophistiqués pour punir ceux qui brûlent le feu rouge et qui font de l’excès de vitesse, il est donc concevable de prévoir des punitions pour les autres contrevenants à l’ordre et la propreté publics. 

Afin de leur apprendre ce qu’est l’éthique ! 

Lire aussi : Casablanca, et Casablancais appellent au secours !

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