les gens, ou plus exactement les ‘peoples’ bien de chez nous, ne sont pas habitués à voir des gens modestes aux commandes, qui ne s’habillent pas Gucci, Hugo Boss, ou Armani. Des gens dont les costumes sont produits d’une confection locale, ou cousus chez le tailleur du quartier. Des élus du peuple qui proviennent du peuple, qui ne parlent pas bien le français, qui ne fument pas de cigare et ne boivent pas le champagne et qui n’ont pas tous les soirs, chez eux, un rituel qui s’appelle ‘l’apéro’. Tout ça me donne envie de rire aux éclats, je l’ai déjà dit dans mon précédent billet ´l’habit ne fait pas le moine’. Il suffit que ces gens modestes aiment leur pays et le bien de leur pays, pour que je les apprécie. J’ai horreur des apparences, j’aime l’élégance, mais j’en fait pas une priorité. Je préfère la propreté du corps et l’intégrité de l’âme.
Désolée pour tous ceux qui sont habitués au luxe et aux hommes d’état luxueusement ‘fagotés’, ils doivent se contenter d’hommes banaux, d’hommes ordinairement habillés. Qui n’ont pas le rituel de l’apéro du soir, mais qui travaillent à améliorer les choses dans notre pays.
C ‘est drôle comme les apparences nous fascinent, c’est le propre de l’Homme qui réagit toujours par le regard et qui n’attend jamais pour voire si la personne présente des valeurs sûres, qui outrepassent son accoutrement.
On finira par s’habituer, car l’humilité et la simplicité sont la clé pour aborder la vie. Ayons confiance et laissons au futur maire de Casablanca, par exemple, la chance de prouver ce qu’il est capable de faire. Nous voulons tellement quelqu’un qui perçoit réellement les problèmes monstres que connaît notre ville