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    Un bruit insupportable, douloureux comme enfoncer un clou dans une peau. Des paroles, des arguments, des reproches, des justifications qui n’en finissent jamais. La voix est perçante, dérangeante insoutenable. Elle raconte, elle se plaint et explique, elle reproche, elle critique. Elle rempli le silence, elle le déchire, le dissèque ne lui laisse aucune place. Elle s’élève au dessus de toutes les autres, pour

    Nature Parc Westmount 026montrer sa supériorité. Elle s’impose et se rabat comme un marteau sur une  enclume.
    Un bruit de fond parfois étouffé, parfois strident, mais toujours incessant. Il martèle mes tympans sans pitié. Le cœur aussi réagit et se contracte, il tremble d’anxiété.
    Ces voix incessantes qui ne s’arrêtent jamais, qui ne font aucune pose, pour laisser le silence bienfaisant s’installer,  le temps d’un souffle.
    Personne n’écoute personne, car les voix s’élèvent et se multiplient et se font écho. Je n’ai rien à dire, le silence est ma parole et on ne l’entend jamais. Les voix ne lui donnent aucune chance à force d’augmenter leur volume. Ma parole silencieuse perd tout effet, elle est noyée dans le brouhaha des voix perçantes, stridentes, comme un marteau piqueur. Leur effet sonore ne laisse aucune chance à la voix du silence méditant. Le silence réparateur, le silence enchanteur. Le murmure de l’eau qui fait son chemin dans la béatitude d’une nature idyllique. Le gazouillement d’oiseaux innocents, qui voyagent vers d’autres cieux.

    Le bruit ‘silencieux’ d’une feuille morte quittant l’arbre, pour retrouver  un sol jonché de feuilles,  de couleurs merveilleuses, ayant rendu l’âme aussi.

     

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