L’Amérique a dit Ouf!

Président Joe Biden Pool/Getty Images/AFP
Le 21 janvier 2021
Les États-Unis d’Amérique se réveillent du cauchemar Trump. Si ce n’est pas toute l’Amérique, mais une très bonne moitié de cette dernière. L’Amérique a cru longtemps qu’elle est à l’abri du totalitarisme et de fascisme, car protégée par une constitution, une des plus succinctes, mais aussi une des plus vénérées au monde. L’époque Trump a révélé les lacunes qui menaçaient la racine même de cette constitution que tous les présidents des USA, depuis Georges Washington ont juré de protéger, de promouvoir et de respecter.
Le nouveau prédisent le 46e affrontera la nouvelle Amérique créée par Trump et dont l’existence semblait impossible à imaginer. En effet l’Amérique est dorénavant divisée et Biden à la mission délicate de la ressouder.
Il aura le temps de réparer les dégâts, perpétrés par Trump, dans tous les domaines.
Lady Gaga
Par Trump L’Amérique a connu pour la première fois depuis son avènement, un président anti-establishment, qui a tout fait pour changer le statu quo. Il est allé jusqu’à remettre en question des alliances traditionnelles avec ses alliés européens et autres. Il a attaqué la Chine économiquement, il n’a pas soutenu la politique anti-Russie. Il a osé changé des réalités qu’aucun autre président n’aurait pu faire. Il a dénigré la théorie de la protection de l’environnement. Il a mené une politique économique protectionniste, jusqu’à la survenue de la Pandémie du Covid19, qui a tout chamboulé. Trump a minimisé l’impact de la Pandémie et a mené d’Amérique vers la catastrophe. Un président qui remettait en cause toute la politique traditionnelle de son pays et voulait par son nationalisme, son racisme et son attitude totalitaire pousser le pays sur une pente dangereuse.
Joe Biden est arrivé, il est âgé, mais il a roulé sa bosse au sein de cet establishment, il connaît la politique traditionnelle de son pays sur les bouts des doigts et il est décidé à braver le danger. Ce danger que constitue l’émergence d’une classe, qui s’est identifiée à Trump et ses idées. Pour Biden la tâche sera ardue et il a quatre ans pour remettre les pendules à l’heure.
Cependant après son mandat, qu’adviendra-t-il de l’Amérique ? Aurait-il balisé le terrain définitivement pour son remplaçant ou sa remplaçante? Mettrait-il des gardes fous pour protéger la démocratie et les acquis du peuple diversifié américain? Apportera-t-il des changements cruciaux à la constitution, afin l’empêcher les dérives, qu’a connu l’Amérique, avec Trump?
Sa tâche n’est pas facile. J’espère seulement qu’il pourra la mener à bien, qu’il posera les jalons pour l’édification d’une Amérique plus humaine, moins belliqueuse, une Amérique qui s’auto critiquera et qui guérira les maux sociaux qui la rongent.
Ici au Maroc, on n’a pas eu à se plaindre de l’ère Trump, bien au contraire il a osé reconnaître notre souveraineté sur notre Sahara et a fait en sorte que tout l’état profond et ses institutions fassent de même. Il a quand même pris une sage décision qui va mettre fin à un conflit artificiel qui a duré des décennies. Un conflit qui a empêché le Maroc d’aller de l’avant et de se développer comme il veut. Juste parce que ses voisins hostiles veulent qu’il souffre toute son existence. Biden ne peut qu’approuver cette décision, car elle a enlevé une épine venimeuse du pied de toute l’Afrique du Nord et sera à l’origine de plusieurs réalisations bénéfiques, pour le Maroc, l’Afrique et pour L’Amérique aussi.