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    Esprit de ramadan es-tu là ?

    Quelle est la symbolique de ce pilier de l’islam ? En quoi est-il un mois de rappel, de pardon, de «don de soi» et d’entraide? Consiste-t-il seulement à ne pas manger, à ne pas boire, à ne pas avoir de relations intimes, de l’aube jusqu’au coucher du soleil ? « Le mois du ramadan est une période de « nettoyage » du corps, de l’âme et de l’esprit », précise Mennah Bakkar, jeune maman et auteure jeunesse. « La notion du jeûne a sans aucun doute considérablement changé au cours des dernières années dans la vie des musulmans. Après avoir été une occasion solennelle pour adorer Dieu et se rapprocher de Lui par les bonnes actions, le ramadan est devenu aujourd’hui une occasion de célébration et de vantardise des différents agréments de la vie, tels que la nourriture, les boissons et les moyens de divertissement. Toutes ces choses peuvent faire perdre au jeûne sa signification et son essence religieuse, qui incitent à l’harmonie et au rapprochement des cœurs des musulmans, afin de renforcer leur unité et leur solidarité sociale », ajoute la jeune femme qui possède à son actif une série d’histoires illustrées en anglais sur « les cinq piliers de l’islam racontés aux enfants ». Ce changement est bien évidemment motivé par des raisons liées aux moyens de bien-être qui sont devenus plus accessibles que jamais, comme la disponibilité de nourriture et de boissons de toutes sortes, en plus des moyens de divertissement que les nouvelles technologies ont rendu populaires, tels que les jeux, les parcs, la télévision, en plus de toutes les tentations que cette dernière offre en termes de films, de « Fawazeer » et d’autres programmes

    divertissants.
    Des programmes animant les « nuits de ramadan » sont établis. C’est l’instant des sitcoms, pièces de théâtre, des émissions télé humoristiques et culinaires. Le ramadan est parfois observé à contre-cœur, juste pour faire comme tout le monde, comme en témoignent certaines expressions répétées durant la journée: «On tue le temps », « On passe le temps», « À quelle heure est-ce qu’on mange ce soir ?». Il est aussi suivi par habitude, par tradition.
    Réunion autour d’un narguilé dans les cafés-narguilés qui, parfois, ferment exceptionnellement beaucoup plus tard que la normale. Une partie des jeunes profite de l’occasion pour sortir s’amuser toute la nuit.
    «Tout cela contribue à donner une image quelque peu futile à ce mois au cours duquel les uns se livrent excessivement aux délectations et d’autres à la paresse et à la négativité », ajoute Hala Attar Zeidan, autre membre du collective figé .
     
     
    Quelle est la symbolique de ce pilier de l’islam ? En quoi est-il un mois de rappel, de pardon, de «don de soi» et d’entraide? Consiste-t-il seulement à ne pas manger, à ne pas boire, à ne pas avoir de relations intimes, de l’aube jusqu’au coucher du soleil ? « Le mois du ramadan est une période de « nettoyage » du corps, de l’âme et de l’esprit », précise Mennah Bakkar, jeune maman et auteure jeunesse. « La notion du jeûne a sans aucun doute considérablement changé au cours des dernières années dans la vie des musulmans. Après avoir été une occasion solennelle pour adorer Dieu et se rapprocher de Lui par les bonnes actions, le ramadan est devenu aujourd’hui une occasion de célébration et de vantardise des différents agréments de la vie, tels que la nourriture, les boissons et les moyens de divertissement. Toutes ces choses peuvent faire perdre au jeûne sa signification et son essence religieuse, qui incitent à l’harmonie et au rapprochement des cœurs des musulmans, afin de renforcer leur unité et leur solidarité sociale », ajoute la jeune femme qui possède à son actif une série d’histoires illustrées en anglais sur « les cinq piliers de l’islam racontés aux enfants ». Ce changement est bien évidemment motivé par des raisons liées aux moyens de bien-être qui sont devenus plus accessibles que jamais, comme la disponibilité de nourriture et de boissons de toutes sortes, en plus des moyens de divertissement que les nouvelles technologies ont rendu populaires, tels que les jeux, les parcs, la télévision, en plus de toutes les tentations que cette dernière offre en termes de films, de « Fawazeer » et d’autres programmes
    divertissants.
    Des programmes animant les « nuits de ramadan » sont établis. C’est l’instant des sitcoms, pièces de théâtre, des émissions télé humoristiques et culinaires. Le ramadan est parfois observé à contre-cœur, juste pour faire comme tout le monde, comme en témoignent certaines expressions répétées durant la journée: «On tue le temps », « On passe le temps», « À quelle heure est-ce qu’on mange ce soir ?». Il est aussi suivi par habitude, par tradition.
    Réunion autour d’un narguilé dans les cafés-narguilés qui, parfois, ferment exceptionnellement beaucoup plus tard que la normale. Une partie des jeunes profite de l’occasion pour sortir s’amuser toute la nuit.
    «Tout cela contribue à donner une image quelque peu futile à ce mois au cours duquel les uns se livrent excessivement aux délectations et d’autres à la paresse et à la négativité », ajoute Hala Attar Zeidan, autre membre du collectif Five.
    «Notre but est de rectifier l’image de ce mois festif et là, on s’adresse aux musulmans comme aux non-musulmans, ajoute Bakkar. L’identité que nous voulons promouvoir est liée à cinq points essentiels: la joie, la générosité, l’union, le dynamisme et la chaleur. » Les jeunes ont établi à cet effet un calendrier d’activités en collaboration avec le Busy Box pour les travaux manuels ; Cocoa & Co et Sugar Daddy’s pour la confection et la décoration des gâteaux et des biscuits ; avec JouéClub pour les spectacles de marionnettes.
    À signaler une nouveauté dans le genre qui a remporté un grand succès : la grande mosquée al-Omari nous a ouvert ses portes pour accueillir des conteurs. Quelque 200 enfants ont pu participer à ces séances qui se sont terminées par des chants et des distributions de cadeaux.
    L’initiative du collectif Five a reçu l’approbation de Dar el-Fatwa. Et ces jeunes espèrent préparer la grande fête du Fitr comme à l’ancienne, avec la création du «Horch el-Eid» en plein centre-ville. «Ce sera sans doute pour l’année prochaine», promettent-ils.
    Dans le même esprit d’associer le ramadan à des « idées positives », Ghida Madhoun Makkouk, institutrice et copropriétaire de Ceramics N’More, un nouvel espace consacré aux arts plastiques à Sodeco, affirme pour sa part que ce genre d’activités ludiques est une excellente façon d’apprendre aux enfants l’amour, le respect, la tolérance, la patience et la générosité. « Des valeurs universelles prônées, en fin de compte, par toutes les religions », conclut la jeune femme qui, joignant le geste à la parole, invite à ses « iftars » et activités caritatives des associations s’occupant des enfants nécessiteux ou orphelins appartenant à plusieurs communautés religieuses. 
     

    u collectif Five.

    «Notre but est de rectifier l’image de ce mois festif et là, on s’adresse aux musulmans comme aux non-musulmans, ajoute Bakkar. L’identité que nous voulons promouvoir est liée à cinq points essentiels: la joie, la générosité, l’union, le dynamisme et la chaleur. » Les jeunes ont établi à cet effet un calendrier d’activités en collaboration avec le Busy Box pour les travaux manuels ; Cocoa & Co et Sugar Daddy’s pour la confection et la décoration des gâteaux et des biscuits ; avec JouéClub pour les spectacles de marionnettes.
    À signaler une nouveauté dans le genre qui a remporté un grand succès : la grande mosquée al-Omari nous a ouvert ses portes pour accueillir des conteurs. Quelque 200 enfants ont pu participer à ces séances qui se sont terminées par des chants et des distributions de cadeaux.
    L’initiative du collectif Five a reçu l’approbation de Dar el-Fatwa. Et ces jeunes espèrent préparer la grande fête du Fitr comme à l’ancienne, avec la création du «Horch el-Eid» en plein centre-ville. «Ce sera sans doute pour l’année prochaine», promettent-ils.
    Dans le même esprit d’associer le ramadan à des « idées positives », Ghida Madhoun Makkouk, institutrice et copropriétaire de Ceramics N’More, un nouvel espace consacré aux arts plastiques à Sodeco, affirme pour sa part que ce genre d’activités ludiques est une excellente façon d’apprendre aux enfants l’amour, le respect, la tolérance, la patience et la générosité. « Des valeurs universelles prônées, en fin de compte, par toutes les religions », conclut la jeune femme qui, joignant le geste à la parole, invite à ses « iftars » et activités caritatives des associations s’occupant des enfants nécessiteux ou orphelins appartenant à plusieurs communautés religieuses. 
     
     
     

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