À l’époque pré islamique, ‘l’époque de Aljahilia’ il y avait des hommes cruels en Arabie, qui enterraient leurs filles vivantes , parce qu’ils n’en voulaient pas, les considérant plus comme un poids, que comme un don du ciel . Cette pratique primitive et abjecte fut abolie par l’Islam.
Aujourd’hui, les pères ne tuent pas leurs petites filles, ils les donnent en ville, à des familles , comme domestiques ils offrent leurs petites filles sur un plateau d’argent à des gens , qui transgressent la loi et font fi de la morale, des gens sans scrupules.
Ces petites filles nées pour la servitude, qu’on jette en pâture à une société, parfois cruelle, qui ne leur reconnaît aucune autre place que celle de ses fourneaux. Petites filles de l’ombre, qui ne connaissent ni enfance ni affection, ni enseignement. Leurs petites mains délicates, abîmées par le calvaire des travaux ménagers, dépassant leur capacité.
À chaque fois que la société est secouée par la disparition brutale d’une petite fille, ou plus exactement, d’une petite bonne, victime de sévices que lui font endurer ses employeurs.
Chaque fois qu’une petite fille meurt suite à la maltraitance d’une famille, le débat est relancé sur l’emploi des petites filles. Un tintamarre médiatique s’en suit. Un grand mouvement d’indignation secoue toute la société, mais au fur et à mesure que le temps passe, on oublie de nouveau le drame et on continue son train-train de vie, comme si de rien n’était.
Ce débat social a assez duré. Il doit aboutir à la promulgation d’une loi contraignante. La loi qui interdit l’emploi des mineurs en général devrait comporter un chapitre interdisant spécifiquement l’emploi des petites filles dans les maisons.
Nous avons vécu assez de drames, pour justifier cette injonction. Le législateur n’a plus le droit de rester vague quand il s’agit de cette ‘ tare ‘sociale, qui caractérise une couche de notre société.
Nul ne sent sérieusement concerné, car ces petites filles viennent surtout de la compagne et s’évanouissent dans le monde de la grande ville, jusqu’au jour où les médias nous révèlent la mort de l’une d’elles, victime de la brutalité d’une ‘mégère’ sans cœur.
C’est un délit auquel la loi peut mettre fin, si elle est strictement appliquée. La société entière se doit de dénoncer ces pratiques et reporter toute situation d’abus.
Une partie de là société civile ne cesse d’attirer l’attention sur cette ‘défectuosité’ sociale.
Des associations comme ‘Inssaf’ ont beaucoup contribué à la réinsertion de petites filles, ayant travaillé comme domestiques, dans les écoles.
Nous pouvons tous être ‘Inssaf’, en luttant activement contre cette mentalité d’asservissement.
Les parents de ces enfants devraient aussi être sensibilisés dans ce sens. Il est grand temps qu’ils cessent de voir leurs enfants, uniquement comme source de revenus. Cette mentalité de soumission est avilissante. Elle est attribuable à la pauvreté, des lors ce n’est pas une raison, la pauvreté ne peut être une fatalité . Des mesures sociales peuvent être entreprises, afin de pallier cet écart de conduite, en aidant les parents à subvenir à leur besoin et en appliquant la loi sur la scolarité des enfants.
Les parents devraient comprendre que mettre un enfant au monde suppose un engagement et une responsabilité pour la vie.
Notre société est malheureusement remplie de ceux qui voient leurs enfants comme une source de revenus et ceux qui n’ont aucune moralité et les emploient chez eux, leur faisant subir des sévices moraux et physiques . Leur faisant assumer un travail au-delà de leur capacité, beaucoup trop pour leurs frêles petits corps.
Nous ne cessons de dénoncer la pédophilie (l’association ‘Ne touche pas a mon enfant’), la maltraitance des enfants en général, nous devrions considérer l’emploi des petites filles comme un crime contre l’enfance défavorisée, contre l’humanité toute entière.