Circulation à Casa, une galère!
La circulation à Casablanca est source de maladies cardiovasculaires, psychiques, etc..Notre trafic devient un chemin de croix, pour les Casablancais. Pour se déplacer d’un quartier à l’autre il faut mettre ses nerfs dans un glacier et subir le stress sans sourciller.
Casablanca conserve les mêmes avenues avec 100 fois plus de voitures. Cette circulation n’est pas limitée aux heures de pointe, elle est constante et à toute heure de la journée. Les véhicules se multiplient et tout le monde cherche à se frayer un passage dans un chaos indescriptible. Personne ne possède assez de patience, pour permettre aux autres de passer avant. Les entonnoirs deviennent la règle, car tous les automobilistes veulent passer en premier, priorité ou pas, tout le monde pense détenir le droit de sauver sa peau, quitte à enfoncer les autres. L’éthique dans la conduite est totalement absente, c’est la guerre, le lynchage perpétuel.
D’aucun est convaincu que pour circuler à Casa, il faut être malin, casse-cou, kamikaze, sinon ça ne marche pas et on risque de rester coincé quelque part. Le Code de la route est jeté dans les oubliettes, il est inutile et il faut le contourner et foncer dans le ta. Le code ne sert à rien, il retarde c’est tout. Cette mentalité sévit partout au Maroc et dans tous les secteurs, la loi est faite pour être enfreinte.
Le citoyen n’arrive pas encore à comprendre que les lois sont faites pour le protéger, il pense exactement le contraire, la loi est là pour m’empêcher de faire ce que bon me semble.
Pour en revenir à la circulation, les grosses avenues de Casablanca, comme le boulevard Zerktouni est saturé depuis fort longtemps. C’est ce boulevard qui partage la ville et qui dessert toutes les autres artères. Il est incontournable. L’embouchure Zerktouni-Massira Khadra-Moussa Bnounoussair est une plaie, surtout quand l’agent de circulation est absent. C’est infernal, jusqu’à présent aucune solution n’a été envisagée pour régler ce problème chronique. Pourtant Casablanca dispose, certainement d’ingénieurs compétents, capables de trouver une solution à ce problème.
Les tunnels de ce même boulevard, (Zerktouni) de véritables trous délabrés, vétustes. Ils n’ont rien d’une vraie trémie. Lorsqu’on y descend, moi personnellement je me demande si je vais sortir de l’autre côté, ou si je vais y rester coincée. Ses murs se sont détériorés avec le temps et menacent ruine. J’ai peur de recevoir des gravats ou des bris de ces édifications complètement endommagées.
Le citoyen casablancais, qui désire circuler dans la sérénité en respectant le Code de la route et en arrivant sans encombre à destination, n’a plus sa place dans cette circulation à tombeaux ouverts.
Mardi dernier je suis partie chez mon médecin qui se trouve à l’avenue 2 mars. C’était éprouvant, à 14 h 45 la circulation entre Al Massira et Zerktouni était à son comble. Il m’a fallu plus d’une demi-heure pour passer du Boulevard Al Massira à Boulevard Zerktouni. Pour arriver à l’avenue du 2 Mars, c’était encore une autre galère. J’arrive chez le médecin, lorsqu’elle contrôle ma tension artérielle, elle la trouve très élevée, pourtant je suis sous traitement.
C’est juste pour dire à tout le monde prenez garde, la circulation est une sorte de mort à petit feu..