Ainsi va la vie.
On croit comprendre toutes ses rouages et ses tournures, elle nous surprend encore et toujours. L’homme croit avoir tout saisi et se meut inconscient dans ses dédales, ses virages périlleux. Il croit avoir tout réalisé, tout expérimenté, tout creusé.
Il se trompe, car la vie ne lui a pas révélé tous ses secrets, toutes ses zones d’ombre, tous ses fossés, tous ses aléas et toutes ses couleurs. Il met un temps non négligeable à comprendre, se heurte à ses convictions et ses croyances. Il résiste et reconnait rarement l’erreur.
Alors qu’il suffit d’imaginer que la vie est un passage fugace, même s’il dure des années. Ce n’est qu’une illusion éphémère, qui nous submerge pour un temps et nous abandonne un jour.
L’homme se pense maitre de ce passage, il le vit à sa manière et le subit quand il n’a pas le choix. Or le secret est de vivre ce moment transitoire, toute en gardant en tête sa fragilité et sa volatilité.
Toute chose a une durée de vie bien déterminée, nous acceptons que la rose, la nature en général dure une saison et change d’aspect. Les arbres en hiver perdent leurs feuilles et sont livrés nus au froid glacial. Ils attendent le printemps qui les revêtit, les réchauffe et leur redonne vie.
L’homme aussi est une sorte de saison, qui fleurit, murit et finit par dépérir et perdre sa splendeur. Nous sommes une sorte d’étape dans cette vie, qui coule inlassablement comme un fleuve, tranquille et parfois tumultueux.
Acceptons de vivre chaque jour avec intensité, en gardant à l’esprit que rien ne dure. Que nous devons saisir notre chance, apprendre, retenir la leçon, sans attachement et sans regret.
La rage de vivre nous pousse, souvent à réaliser que la vie est désespérément courte et qu’il faut l’appréhender avec une farouche volonté. Dans cette rage, nous précipitons la fin, en adoptant des moyens aléatoires. À maintes reprises, l’homme, dans sa voracité, oublie l’essentiel.
Moi, je vois la vie comme une opportunité, que Dieu m’offre pour accomplir quelque chose. Une occasion de réaliser des évènements, non seulement, pour moi, mais les autres aussi.
Dans ma jeunesse, la vie me semblait une chance d’offrir mon aide, mon soutien aux autres. Un besoin de m’investir et de me sacrifier pour les autres. Mon altruisme était à son apothéose. Je voyais toute ma vie à travers celle des autres. Je croyais dur comme fer que j’étais née pour les autres. Mon moi était enfoui loin, très loin dans mon subconscient.
Pendant ce temps, les heures, les jours, les mois et les années passent inexorablement, inlassablement.
La vie est un incessant challenge, qui exige dévouement, humanité, altruisme, cœur, mais aussi du travail, de la persévérance et un certain amour de soi.
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