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    Comment conçoit-on cette qualité de vie, dont chacun de nous aspire?  Il y a ceux qui la voit comme une richesse pécuniaire, pour s’acheter de grosses voitures et de belles marques, pouvoir se payer les plus chers des endroits (restaurant, café, magasin, hotel etc…) 

    Il y a ceux, qui comme moi la conçoivent  dans la sérénité et la paix sociale. Une ambiance ordonnée et paisible, un espace public libre et non investit par les badauds, les curieux, les flâneurs . Ceux qui font la manche à tout coin de rue, dans tous les accés des supermarchés, devant les feux de circulation, devant les mosquées, dans les cimetières etc…Le harcèlement quasi quotidien que nous subissons, bon grès mal gré. Comme s’il ne peut pas être question d’autre chose, comme si cette situation est normale, une sorte de fatalité et qu’il faut accepter. La moitié des populations des villes, sinon plus, passent leurs journées dans les rues. La rue est leur lieu de predilection, c’est leur espace de vie et de survie. Tous les autres qui l’empruntent sont la proie de leur différentes revendications et leurs sollicitations.   La mendicité, le pseudo-gardiennage, les vendeurs de mouchoirs, ceux qui sont là juste pour regarder, critiquer ou faire des remarques, ceux qui vous observent et analysent vos faits et gestes. Ceux qui vous présentent une ordonnance et quémandent de l’argent pour payer leurs médocs. Ceux qui vous sondent, pour voir si vous n’avez pas acheté une nouvelle voiture, ou vous n’avez pas de nouveaux vêtements.  Ceux qui vous surveillent, afin de voir qui rentre chez vous, combien d’invités et quel genre d’invités vous recevez . Ceux qui vous hèlent dans la rue, juste par plaisir, ceux qui harcèlent les jeunes filles, font des remarques sur leurs façon de s’habiller. Ceux qui dans les mosquées, critiquent vos ablutions, ceux qui vous disent qu’en priant, on dois poser à la fois le  front et le nez sur le sol. Ceux qui vous collent leurs pieds aux vôtres, pour que le diable ne puisse pas passer. Des croyances, des comportements et des attitudes qui mettent vos nerfs à l’épreuve le long de la journée. 

    Toutes une panoplie de raisons futiles et inutiles, qui vous empoisonnent la vie et qui vous font réfléchir mille fois avant d’aborder les lieux publics. La discrétion ne fait pas partie de nos mœurs, la curiosité et le ‘tberguig’ est une façon de vivre dans notre société. 

    On ne vit pas sa vie dans la paix et la quietude, on est constamment dérangés, par ceux qui occupent la rue, qui tournent en rond.  Ceux qui considèrent la rue comme leur espace privé, leur lieux de travail, le passé temps, leur moyen de survie. 

    La qualité de vie est dans l’ordre, l’harmonie et l’éthique. Elle est dans le savoir vivre en communauté. Elle est dans le respect du vivre ensemble. Elle est dans l’égard que nous portons à la vie privée de chacun. Elle est dans le civisme, dans la réserve et le tact. Elle est aussi dans le vivre et laisser vivre…

    Cette qualité là, nous fait amèrement défaut, elle n’existe pas chez nous, dans notre société. Elle est absente dans nos espaces publics. Ceux, qui font le choix de vivre leur vie, sans faire attention aux autres, sont observés, sont enviés. Par ceux qui cherchent à leur soutirer des sous par n’importe quel moyen.  L’agressivité est palpables, les gens comme moi et beaucoup d’autres payent,  pour avoir la paix. Ils payent pour pouvoir faire leurs courses quotidiennes sans encombre. Ils payent pour avoir la tranquillité.  Ils payent pour ne pas être insultés. Certaines jeunes filles se couvrent de la tête aux pieds, pour éviter le courroux des jeunes de leur quartier, qui font le guet,  pour déverser leur frustration et leur haine sur elles. 

    L’argent est le maître du lieu, on en donne on vous laisse en paix,  on refuse d’en céder on est insulté et traité de tous les noms, car par exemple les pseudo-gardiens se croient vraiment propriétaires de toutes les rues et les artères de la ville. Quand on stationne, on est dans leur territoire et ils croient dure comme fer qu’ils nous font une faveur, et que nous devons  payer un  service, qui n’en est pas un.

    Qui se préoccupe de la détresse dans nous vivons, nous citoyens qui payons nos impôts, nos vignettes, nos assurances, le renouvellement de nos cartes grises et nos permis de conduire?  Sommes nous considérés et par l’état et par les occupants de l’espace public, que comme des vaches à traire?

    Je rêve qu’un jour avant ma mort, pouvoir circuler dans mon quartier sans être harcelée, par un gardien ou un mendiant. J’aimerais aller sur les tombes de mes parents au cimetière, sans peur d’être harcelée par des liseurs de Coran, alors que je préfère lire moi même quelque versets, pour la paix des âmes de mon père et de ma mère. Je ne le faits pas parce que j’ai peur d’être agressée et d’être harcelée par tous ces mendiants professionnels, agressifs, qui ont pris d’assaut les cimetières en général. 

    Je peux citer plusieurs exemples, qui me dérangent, mais je voudrais m’arrêter aujourd’hui à ces exemples, qui ne sont pas des moindres. 
    je voudrais aussi comparer cette vision de la qualité de vie à laquelle nous aspirons et qui est chose toute à fait normale dans des pays civilisés, où le civisme fait parti de l’apprentissage citoyen .

     

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