Sorti en 1942, Casablanca, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman est un grand classique du cinéma. 80 ans, il parle encore à tout le monde parce qu’il y est question d’amour et de sacrifice, mais aussi et surtout de vertu.
Il n’est pas souvent question de vertu dans la culture populaire de nos jours. Les gens ont tendance à associer ce terme à une gentillesse feinte, ou à une manière de se mettre en valeur en soutenant des causes à la mode, une sorte de « vertu ostentatoire ». Or la vertu, ce n’est pas la mise en scène d’une supériorité morale. Selon le Catéchisme de l’Église catholique, « la vertu est une disposition habituelle et ferme à faire le bien. » (CEC 1833) L’être humain est programmé pour se forger des habitudes. C’est ce qui permet par exemple de conduire une voiture ou de parler sa langue maternelle sans avoir besoin de réfléchir. À force de reproduire ces choses, elles deviennent comme une seconde nature et sont une part de ce que nous sommes. Si ces habitudes sont bonnes, on les appelle des vertus. Si elles sont mauvaises, ce sont des vices.