Le retour potentiel de Jean Charest sur la scène politique, cette fois comme candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, crée bien des remous parmi ses anciens collègues à l’Assemblée nationale. Appelés à commenter, les partis d’opposition ont rappelé les allégations de corruption qui pèsent à son égard. Et les libéraux n’ont pas apprécié ces propos.
Mardi, la Coalition avenir Québec (CAQ), Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ) se sont attaqués au règne de Jean Charest comme premier ministre du Québec au sein du Parti libéral. Le ministre de la Cybersécurité, Éric Caire, a notamment accusé M. Charest de «ne pas avoir été un modèle sur le plan éthique». Le chef du PQ a pour sa part indiqué «qu’il tenait à ce que le Québec n’accepte pas la corruption et que l’impunité ne devienne pas la norme au Québec en matière de corruption».
Le retour de Jean Charest en politique fait des vagues à Québec