L’argent un élément nécessaire dans la vie, je dirais même indispensable, voir vital. Dans notre société moderne, il occupe la place de choix. On a de l’argent on existe on en a pas on crève. Ce n’est plus un outil de subsistance, c’est un moyen d’existence. Sans argent on est rien.
Il fut une époque où c’est nous qui créions l’argent, aujourd’hui c’est bien l’argent qui nous donne droit au chapitre. Je ne fais qu’observer ce que l’argent fait de nous, des esclaves de tout ce qui est matériel. Avoir une belle bagnole, est non pas une exception c’est devenu la règle, si on veut soigner son image dans cette société matérialiste. Nous courrons derrière les biens de ce monde. Nous devenons cupides, voraces. Nos relations sont intéressées et fondées sur le gain et le profit. Nous apprenons des autres sociétés évoluées, non pas leur savoir faire, mais à consommer leurs produits et leurs marques avec une obédience presque religieuse.
Nous ne pensons pas à fabriquer nous mêmes nos propres produit pour les concurrencer, nous les copions et nous les copions mal. Nous méprisons nos produits et nous leurs donnons une courte durée de vie, car nous cherchons par dessus tout à paraître et se distinguer par les produits de ceux qui nous asservissent et nous plient à leur volonté de consommation outrancière.
Nous sommes des moutons et nous adorons les loups, car les loups ont de l’allure. Jamais victime n’a vénéré son bourreau, comme nous le faisons.
Celui qui possède l’argent possède tout à nos yeux, nous le respectons, le craignons. Nous le bichonnons et le caressons dans le sens du poil. C’est pour ça que la majorité veut au moins avoir l’air d’être riche, par l’argent, même si elle tire le diable par la queue. Elle se crible de dettes et arrive à peine à garder la tête hors de l’eau. Elle se fraient une place dans cette bulle géante d’apparences, d’apparats et de vanités du monde.
Que de psychopathes, de criminels, d’escrocs, d’ignares, de voyous sont courtisés à cause de leurs richesses matérielles, dont on ne connaît même pas la provenance. Nous oublions que c’est l’esprit qui importe, c’est l’esprit qui nous différencie de l’être bas.
Comme dit le dicton: ´Ton habit te donne de l’allure, mais seul ton savoir te distingue’
La culture, l’éducation, l’instruction, le savoir pâlissent, deviennent futiles face aux biens physiques qui envahissent notre quotidien, notre société, notre planète.
Nous sommes obnubilés par la façade. Nous oublions, que nous avons une âme. Seule l’âme subsiste et rejoint le monde éternel du tout puissant. Le corps n’est qu’un accessoire, il fini par pourrir. C’est bien de l’embellir par des colifichets, le rendre attrayant mais ne l’adorons point. Car cela nous fait oublier l’essentiel…