Être, réellement !
Le 26 mai 2021
Pourquoi les âmes en peine se cherchent- elles dans cet univers ? Elles se rapprochent les unes des autres et créent une symbiose. À la vitesse où va notre époque, s’arrêter devant les choses de la vie, méditer et chercher la réponse au fond de nous, tout ça est devenu désuet.
On entend constamment qu’il faut avancer et suivre la vitesse que nous impose notre mode de vie. On devient des automates, qui font tous les jours la même chose comme ‘Metro boulot dodo-‘. On devient une sorte de machine qui court dans tous les sens, pour remplir son ventre, remplir ses poches. On oublie l’essentiel, l’essence même de notre naissance, de notre venue sur terre.
Nous ne sommes pas conscients que nous sommes attachés à cette terre, par l’âme et non pas par le ventre. Le corps humain est dominé par la tête, le ventre vient au milieu, pour créer l’équilibre. On fait fi de l’équilibre et on se concentre sur le consommable, sans penser à nourrir cette âme, cet esprit qui est notre raison d’exister.
La société de consommation et les dollars ont fait bcp de tort à l’humanité, elles l’ont assujettie et l’ont réduite à des besoins matériels éphémères. L’homme doit se réveiller de sa torpeur et voir au fond des choses et ne pas regarder juste ce qui apparaît, qui est souvent trompeur.
On ne se mesure pas par à nos possessions sur terre, à travers les biens et la richesse matériels qu’on exhibe et dont on est si fière. Cette richesse reste une couche fine, qui recouvre notre ego démesuré. Elle apporte une satisfaction fugace et momentanée. Une satisfaction, une fois comblée, en exige une autre plus extravagante. Ce qui résulte en un besoin chronique continue et temporaire, qui pousse l’individu à toujours vouloir plus et ne jamais atteindre le Nirvâna.
Ce qui nous manque réellement c’est une nourriture de l’âme et du cœur, c’est une parure qui recouvre nos profondeurs et nous remplisse de joie et de quiétude intérieures. Pour que là où nous irons, où que nous soyons nous aurons cette béatitude, cette sérénité et cette satisfaction spirituelle, qui est la source du bonheur. Que nous puissions nous regarder dans l’âme, apprécier nos qualités humaines mutuelles et non pas nos possessions fugitives et transitoires. La péremption est un mot qui ne s’applique qu’aux choses et qu’aux objets, ne peut s’appliquer à l’homme, car ce que porte l’homme en lui, au fond de son âme ne se périme jamais.
Retrouvons notre soi immuable, que seule la mort peut faire taire. Mélangeons nos spiritualités et partageons l’amour, la sagesse et le savoir. Explorons l’univers allégorique et les profondeurs abstraites de notre être et partageons ce qui est durable, ce qui enchante l’âme et le cœur, le sublime qui nous rapproche de l’essentiel, que notre avidité et notre voracité tentent continuellement de dissimuler.