Tout le monde se plaint, tout le monde est choqué, indigné, offusqué, devant l’ampleur de la décadence de nos meurs, notre éducation et notre savoir vivre.

Tout le monde critique et tout le monde voit l’autre comme le seul responsable. La prise de conscience tarde à se manifester. Une prise de conscience nationale, qui réveille notre sens de responsabilité et notre engagement.

Certes ça va mal dans notre pays, car la situation se dégrade de jour en jour. La pauvreté, voir la misère et l’ignorance rongent notre pays. Nous avons abandonné nos devoirs de citoyens responsables, nous avons tous opté pour un individualisme destructeur. Nous avons choisi d’être les esclaves de l’arrivisme et de l’enrichissement aveugles, que nous impose une conjecture sauvage. Nous avons oublié notre prochain, pour bichonner notre image et notre apparence.

La société entière est responsable de ce que nous vivons comme désordre, sur tous les plans. L’individu se bat pour le bien matériel et a cessé de compatir aux malheurs des autres.

Il est prêt à tout pour atteindre l’enrichissement matériel, il piétine l’éthique, la loi, la morale, toutes les valeurs fondamentales. Tout ça pour acquérir cette monnaie sonnante et trébuchante qui lui garanti une place dans l’arène d’un combat immorale.

On se plaint d’une circulation chaotique, on se lamente sur l’entassement des ordures dans les rues. On regarde nos mendiants, nos jeunes désœuvrés, notre espace urbain et nous critiquons le manque de réaction des autorités de la ville. Tout ce qui nous dérange dans l’espace urbain, nous nous en défaisons et nous mettons le blâme sur l’autre, le voisin, l’autorité, la commune, les chauffards, les éboueurs. Nous nous épargnons et nous, nous sommes trop indulgents avec nous meme et oublions notre rôle central dans la communauté.

Nous faisons fi de  notre devoir envers nos quartiers, nos villes, notre pays. Nous ne savons pas comment accéder à la citoyenneté responsable. Tout le monde pense que le pays se doit de lui donner des opportunités de réussite, de travail, de distraction, d’éducation etc.. Mais s’est on jamais demandé ce que nous devons nous, donner à notre pays ?

Nous salissons, saccageons, polluons etc..et pensons que nous sommes dans notre droit. Le droit n’est jamais séparé de l’obligation. Celle de donner aussi à son pays et ne pas juste s’attendre à ce qu’il nous donne. Cette mentalité a tué l’éthique, la confiance, l’altruisme et l’engagement et surtout le travail.

Nous pataugeons et nous nous battons pour les futilités de la vie, comme avoir une grosse bagnole polluante, nous ne respectons pas le code de la route, car il ne fait que nous retarder. Il ne s’agit que de régler nos problèmes à nous et nos objectifs, justifient à nos yeux, l’utilisation de tous les moyens à notre portée ..

Réveillons nous ! Nous avons déjà fait beaucoup de dégâts dans notre société. Arrêtons nous pour réfléchir à notre entourage et ce qui se passe devant nos yeux. L’éveil des consciences est nécessaire, l’auto-critique est primordiale. Pensons aux autres, pensons à faire un geste à contribuer à l’evolution de notre environment. Cessons de mettre tout sur le dos de l’autre, l’autre, cessons de prendre sans donner.

L’éthique et le travail qui vont nous propulser dans la cours des grands de ce monde et non pas la consommation galopante, la cupidité outrancière, l’absence de civisme et d’altruisme..

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