Le 18 février, journée nationale de la sécurité routière, une sécurité qui fait dramatiquement défaut sur nos routes, nos autoroutes et nos périmètres urbains. Nous l’appelons de tous nos vœux et nous pensons qu’elle va se mettre en place grâce à des spots publicitaires traumatisants à des débats houleux à la télévision. Quatre mille morts en 2012, la grande majorité a eu lieu en milieu urbain. Une vraie guerre civile, car conduire chez nous, est un ‘ va-t-en-guerre’ quotidien. À force de parler de la mort sur nos routes, on l’a banalisée aux yeux du citoyen.
Parler ne suffit plus, l’action concrète manque à la politique de lutte contre l’hécatombe routière. Nous avons un nouveau code de la route, qui a été débattu pendant longtemps et qui a fini par entrer en vigueur en octobre 2010. Le citoyen marocain, qui par son habitude ne fléchit et ne cède aux lois en général, que lorsqu’il se sent menacé dans sa bourse. Ce Marocain-là s’est résigné à respecter le nouveau code, pendant les deux premiers mois, qui ont connu son application stricte. Dès qu’il a senti que les radars ne sont pas tous actifs, que les amendes pouvaient être ‘négociées’ , il est revenu à ses vieilles habitudes ‘رجعت حليمة لحالتها القديمة’
Nul n’ignore que le code est un texte rédigé sur un bout de papier et peut rester comme tel, s’il n’est pas appliqué sur le terrain. On peut avoir les lois et les règlements les plus modernes au monde, qui ne serviront à rien s’il n’y a aucune volonté vraie, pour leur mise en œuvre stricte, sans relâchement.
Le citoyen marocain qui reste le facteur le plus déterminant dans la recrudescence des accidents de la route, ce citoyen-là, souffre d’une carence civique. Il doit être soumis au respect du Code de la route, par tous les moyens légaux, le pousser à réaliser indéniablement le degré de responsabilité qui lui incombe dans ce massacre routier (selon les statistiques 80% des accidents sont dues au comportement humain). Autrement dit l’application stricte de la loi est une nécessité vitale, tout individu qui l’enfreint doit en supporter les conséquences. Autrement on ne changera rien à la triste réalité des accidents de la route, nous continuerons à compter nos morts, nos routes continueront à être parmi les plus meurtrières au monde.
2 commentaires
Fati! we agité avec le depart de AZIZA? SAM tu t’etais eclipsée,on t’a cherché WAFAA et moi et on nous a dit que tu etais sortie…Vers 9h du soir nous avions regagné chez nous….dim journée à la maison car fatiguée par le ceremonial du we…Ton article sur la securité routiere doit etre lue par tous les automobilistes afin de déclencher une prise de conscience de tout ce qu’on peut eviter comme hecatombe….Je suppose que ta migraine est passée,vivement que tu ailles voir ce PR que t’a conseillée ASMAA;;;j’espère avoir de tes news…. Bise latifa
Je suis partie, j’avais trop mal à la tête. Pour le médecin de Asmaa, je dois m’organiser pour prendre RV et aller le voir a Paris.