Le samedi 12 août 2023, en l’honneur de la célébration de la Journée mondiale de la jeunesse, le capitaine Ibrahim Traoré, le président du Burkina Faso, s’est entretenu avec des responsables d’organisations de jeunesse. Le président Traoré a abordé plusieurs sujets lors de cette rencontre, notamment l’accession de la nation à l’autosuffisance alimentaire, l’implication des jeunes dans la lutte contre le terrorisme et l’insertion professionnelle. Dans cette vidéo, il parle des effets négatifs que les politiques néocolonialistes ont eu sur son pays, et comment lutter par l’entreprenariat. La jeunesse africaine possède le pouvoir de contrecarrer les effets durables de l’héritage du néocolonialisme français par l’action collective, l’éducation et l’autonomisation. En embrassant leur héritage culturel et en favorisant un fort sentiment d’identité, ils peuvent reprendre le contrôle de leurs récits et remettre en question les perspectives eurocentriques dominantes qui perpétuent les structures néocoloniales. L’éducation joue un rôle central dans le démantèlement du cadre néocolonial. Les jeunes Africains peuvent donner la priorité à l’apprentissage de leur propre histoire, de leurs cultures et de leurs réalisations, ce qui leur permet d’analyser de manière critique et de remettre en question les récits déformés imposés par les puissances coloniales. Des efforts de collaboration avec des universitaires et des militants locaux peuvent aider à développer un programme inclusif et précis qui célèbre les réalisations africaines. L’autonomisation économique est une autre voie vitale. En soutenant les industries locales, l’entrepreneuriat et les projets de développement durable, la jeunesse africaine peut réduire sa dépendance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales. Favoriser le commerce et les partenariats intra-africains renforce encore l’autonomie économique du continent. De plus, la technologie et les médias sociaux offrent des plateformes pour amplifier les voix africaines et contrecarrer les influences néocoloniales. S’engager dans des espaces numériques pour partager des histoires, remettre en question les stéréotypes et défendre la justice sociale peut créer une prise de conscience et une solidarité mondiales. Essentiellement, la jeunesse africaine doit exploiter son énergie, sa créativité et son unité pour réécrire le récit de son continent. En embrassant l’éducation, l’autonomie économique et les outils technologiques, ils peuvent ouvrir la voie à un avenir libéré des chaînes du néocolonialisme.
