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En ce début d’année 2024, le monde retient son souffle face aux craintes de voir le conflit Hamas-Israël s’étendre au Proche-Orient.
D’une part, une frappe israélienne a abattu le numéro deux du Hamas, Saleh el Arouri, dans un bastion du Hezbollah à Beyrouth le 2 janvier 2024. Le Hezbollah voit alors sa marge de manœuvre se réduire. S’il n’a pas intérêt à entrer en guerre contre Israël pour ne pas dilapider sa capacité de dissuasion patiemment accumulée depuis 2006, le Hezbollah risque de perdre en crédibilité en l’absence de riposte.
D’autre part, si depuis le 7 octobre, l’ombre de l’Iran plane sur la situation explosive au Proche-Orient, notamment via ses liens avec le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen, et des milices en Syrie et en Irak, Téhéran aurait pour autant fort à perdre à entrer dans le conflit.
Alors que toute confrontation directe a pu être jusqu’à présent évitée quel est le risque d’un embrasement régional du conflit Israël-Hamas ? Cette guerre pourrait-elle déboucher sur l’ouverture d’un second front entre le Hezbollah et Israël ? Quel positionnement adoptent l’Iran et les pays arabes face à ce conflit ? L’après-Hamas à Gaza est-il envisageable ?
Autant d’enjeux qu’aborde Georges Malbrunot, grand reporter pour le Figaro, à l’occasion de son retour du terrain à Doha, en Jordanie et au Liban.