Le trafic sur la ligne T1 du tramway de Casablanca restait interrompu, dimanche soir, sur un important tronçon du centre-ville, à cause de la poursuite des efforts de sécurisation du chantier de l’hôtel Lincoln, indique un communiqué conjoint du Conseil de la ville, de RATP Dev, gestionnaire du tramway dans la métropole, et de la Société de développement local «Casa Transport».
«La zone de chantier de l’hôtel Lincoln, juste à côté de la station Marché Central, n’étant toujours pas suffisamment sécurisée, le trafic sur la ligne T1 reste interrompu sur son tronçon central», précise la même source, soulignant que les services partiels mis en place depuis vendredi 18 décembre sont toujours maintenus.
Pour rappel, en fin de semaine dernière, des chutes de pierre sur la plateforme du tramway ont entraîné la suspension du trafic, le temps de sécuriser la zone. RATP Dev avait indiqué, vendredi dernier, que le trafic normal sur T1 ne pourrait pas reprendre tant que la compagnie n’en aura pas l’autorisation.
Pour ailleurs, la même source fait savoir que les services partiels sur la ligne T1 concernent le tronçon entre le terminus Lissasfa et la station Nations unies, avec possibilité de correspondance avec la T2 au niveau des stations Abdelmoumen et Anoual, avec une fréquence de 5 minutes en heures de pointe en semaine. Les services partiels portent également sur la partie située entre le terminus Sidi Moumen et la station Hay Mohammadi, avec possibilité de correspondance avec la T2 au niveau des stations Tachfine et Mdakra, moyennant une fréquence 5 minutes en heures de pointe en semaine. «Chose qui permet aux voyageurs entre Sidi Moumen et Tachfine de rejoindre le centre-ville au niveau de la station Hassan II», conclut le communiqué.
La corniche de Casablanca
La photo en dit long sur l’état du boulevard de la corniche. La corniche qui a été rénovée de manière irresponsable. D’ailleurs cette rénovation n’a pas manqué de se détériorer en moins d’une année. Le marbre blanc fragile et mince s’est vite brisé et a été remplacé par une couche de ciment. Le maître d’œuvre a manqué de professionnalisme et de clairvoyance et a pensé à l’aspect esthétique et a négligé le côté pratique. Que cette voie est empruntée par des millions de promeneurs et nécessite un sol solide et résistant. En tous cas il n’y a pas que le sol, il a tous ces bâtiments à l’abondant des deux côtés de la corniche, dont le bâtiment sur la photo. La réserve a connu des temps glorieux et a été au final désertée et laissée pourrir, ainsi que l’ancienne piscine Kantiky, qui est devenue aussi un dépotoir pour les ordures de tous genre. Mais où sont donc les responsables de la ville, ne voient-ils pas l’état de délabrement de cette partie de la corniche? N’ont-ils pas le pouvoir d’obliger ses propriétaires et spéculateurs à mettre fin à ce délabrement honteux et qui se trouve dans la zone la plus visitée de la ville ? S’il y a un litige, ils n’ont qu’à le régler et redonner à cette partie de la corniche sa beauté d’autant?