L’esprit rempli de souvenirs, qui pèsent

Son poids outrepasse l’existence

Qui devient un fardeau insondable

Lorsque le cœur prend le relai et se bat

Dans la nuit éternelle du temps perdu

Le bonheur non réalisé, une éclipse fugace

L’être entier se serre du chagrin du non vécu

A quoi bon regretter, un passé sans couleur

L’être entier se rebiffe et se rétracte

Contempler le fond de l’abime dans l’espoir

Le souvenir constant hante le temple désert

Tente de se creuser une place dans le cœur las

De revivre le trajet ennuyeux et amer

Les journées qui passent et repassent sans s’échiner

Pales, mélancoliques, tristes et défraîchies

Le passé simple incrusté, sans odeur et sans refrain

Dans les entrailles de l’être si profondément banal

La douleur vive se précise

Print Friendly, PDF & Email

Articles Similaires

Laissez un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :