Maroc, destin d’artistes

par Fati's Blog

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    Maroc, destin d’artistes !

    Quand va-t-on commencer à donner à l’artiste marocain sa vraie position dans notre société? L’art est un merveilleux patrimoine et l’artiste le véhicule qui l’enrichit sans cesse. Il y a des artistes qui ont vécu dans la misère leur vie entière, pour rester fidèles à leur vocation. D’autres ont eu plus de chance et ont pu échapper à un destin sordide en côtoyant la gloire de leur vivant.
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    Au Maroc, les artistes ont toujours frôle la pauvreté et jonglé avec. ils ont toujours vécu dans le besoin, sans protection, ni chapeautage et très souvent sans aucune couverture sociale ou médicale. Nos comédiens se sont consacrés au théâtre, avec dévouement et amour, sans jamais récolter le fruit de leur travail. Début des années soixante-dix, il y avait la troupe de Taib Saddiki, ce grand maître du théâtre qui nous régalait de ses pièces telles ‘Al Harraz’ dans lesquelles on plongeait avec délice et émerveillement. La troupe ‘Al Maamora’ de Rabat nous offrait des spectacles inédits ‘Sidi WaliiAllah’, Tartuffe de Molière, dont le mettre d’œuvre n’était autre que feu Taeb Laalj, qui, en tirant sa révérence l’année dernière à laissé un vide qu’on ne peut combler. Des comédiens comme Aziz Alaoui, mort dans la fleur de l’âge et Mohamed Majd une figure emblématique de notre cinéma, qui vient de nous quitter. En 2011 Habiba Medkouri et Mustapha Salamat ont aussi rejoint le tout puissant. Le dramaturge Mohamed Said Afifi qui a excellé dans le rôle de Otello et Hamlet deux chefs d’œuvres de Shakespeare. Hassan Essakli, Aid Mawhoub, Abdounabi Jirari, qui a découvert les meilleurs talons de la chanson marocaine. Raja Belemlih, une voix d’or, Salah Echerki, le virtuose du ‘kanoun’ Paco de Nass Alghiwan, et Rouicha, le poète et chanteur amazigh, dont on réalise pas encore la disparition soudaine. Le dernier en liste le comédien Hassan Mediaf rappelé à Dieu aujourd’hui même.
    La liste est tellement longue et j’implore le tout puissant de les accueillir tous en sa sainte miséricorde et dans son paradis.
    Tous ces artistes, à quelques exceptions près, ont vécu dans la misère, ont eu du mal à joindre les deux bouts, ils ont vivoté dans l’espoir de connaître de jours meilleurs et ils ont finis par mourir sans voir leur espoir se concrétiser. Nous entant que société civile, nous devrions peut être y penser un peu plus sérieusement et créer une ONG consacrée complètement à l’art et aux artistes, une sorte de caisse, à laquelle toutes les personnes de bonne volonté peuvent contribuer. Faire en sorte qu’ils soient à l’abri du besoin, préserver leur dignité et valoriser leurs œuvres.
    Aicha Mah Mah et Mohamed Benbrahim ont aussi des maladies chroniques, eux aussi tirent le diable par la queue. Ils se débattent seuls dans la pauvreté, tout en espérant qu’une âme charitable s’émeut de leur état et finirait par leur porter secours.
    Je fais appel à travers ce blog à toutes les personnes sensibles et attachées à leur culture et leur patrimoine artistique, de contribuer, de la manière qui leur convient a ramener de l’espoir au cœur de Benbrahim, de Aicha Mah Mah et bien d’autres dont je n’ai pas cité les noms.
    Sa Majesté Mohamed VI a été le précurseur dans ce domaine, il a, non seulement rehausser la position de l’artiste marocain de tous bords, il a aussi porté secours à plusieurs d’entres eux, malades ou complètement démunis. Les publicités sont assurées exclusivement par des artistes marocains, pour leur garantir une entrée de fond régulière.

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    2 commentaires

    benkirane Latifa benkirane Latifa 1 février 2013 - 4h00

    Fati! C’triste de voir une telle fin de vie,que Dieu ait leur ame!En effet c’une categorie qui a eté lesée de son vivant dont la capacité artistique a eté niée……Ton article est pertinent ,les grandes lignes sont soulignées et on y note un cri de revolte,dommage qu’on fasse entendre parler d’eux apres leur mort,ainsi est la vie…….L’art n’a jamais eté valorisé ni reconnu à sa juste place……Le theatre et ds d’autres domaines l’homme de la rue a essayé de se donner un role d’eclaireur de prise de conscience mais helas leur voix n’ont pas eté assez entendues…..Je te laisse et te dis à plus tard latifa

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    ethiqueetsociete 1 février 2013 - 4h23

    Quand nous pensons patrimoine, il faut penser tout ce qui est passe et présent glorieux, qui constitue une preuve de notre belle identité. Il faut penser architecture, art plastique, musique, théâtre etc..les acteurs dans ce milieu sont les artistes, qui personnifie ce patrimoine et contribuent a sa sauvegarde. Qu’ils soient bénis à jamais!!

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