Le jour de ta naissance..
Il est de retour ce jour fatidique
Le jour qui a marqué le commencement,
Le jour qui a décidé de ton humble sort
Ta tête où les pensées se bousculent,
Et se heurtent au mur de l’inconnu
L’étau se resserre et se contracte à l’infini
Quel destin t’a-il prescrit ?
Pourquoi as tu du mal à sourire à rire même ?
Ton cœur écartelé, toujours tiraillé, dans une nuit implacable
Oui, tu es née pour être dans un monde ingrat et austère
Ailes coupées, poids chaque jour infiniment plus lourd
Tes blessures profondes t’empêchent de t’envoler

Tu essayes, tu tombes et tu t’affales lourdement sur un dur pavé
Les balbutiements de ta vie à peine perceptibles
Rien que des pensées teintées d’un gris foncé
Qui blessent ton cœur à une cadence effrénée
Rien qu’une belle fleur flétrie qui se redresse avec peine,
les lumières de la terre s’éteignent devant tes yeux effarés
L’obscurité s’abat sur ton âme tourmentée
Tu ne peux rompre le silence dans la nuit opaque
Ta voix s’évanouit et s’engouffre dans un abîme mordoré
Que de questions asservissent ton esprit étrillé,
A laquelle répondre ? Celle de la vie ou celle du mirage d’une vie?
L’incertitude se propage indéniablement, dans ton espace cloisonné
Elle s’immisce dans le tréfonds de l’être fragile, l’être incompris
Corps et âme auréolés de tristesse, ébranlés et écartés
Vers l’aridité d’un desert lointain, un désert où seul le plus fort survit