Notre pays s’est lancé dans une épopée, qui rappelle ces heures de gloire d’antan. Le Maroc évolue dans tous les domaines, il a entamé sa révolution industrielle doucement mais sûrement. Notre industrie se développe sans cesse, car le Maroc fabrique plusieurs produits, destinés à l’export et capables de redresser notre balance économique.
Notre pays est sorti des sentiers battus de la réforme agraire et de l’export, limités aux produits issus de l’agriculture. Il s’est tourné aussi vers différents secteurs de l’industrie ( l’industrie automobile, l’industrie de ses écosystèmes, l’industrie agraire, l’industrie électronique, l’industrie aéronautique etc..)
Il avance à grands pas. En 20 ans le pays a mis en route plusieurs actions dans différents domaines. Plusieurs chantiers sont ouverts, pour faire du Maroc un dragon africain incontestable.
Il a investi l’Afrique dans différents domaines, il a exporté son savoir faire bancaire, agraire, immobilier et minier chez nos frères de l’Afrique de l’ouest, avec le moto ‘Gagnants gagnants ‘. les faisant profiter de ses expériences acquises et faisant assoir son essor et le leur.
le Maroc évolue à vue d’œil en matière d’infrastructures sportives et autres. Il a pris à bras le corps le sport national, plus précisément le football et notre équipe nationale est devenue une des meilleures au monde.
Nous sommes tous conscients du fait que notre pays avance enfin, dans le bon sens et nous nous en félicitons.
Il reste toutefois un domaine où nous sommes encore à la traîne, c’est le domaine sociale et le développement du facteur humain dans le paysage rural et urbain.
L’éducation et l’instruction, sont restées au point mort malheureusement.
La jeunesse dans sa majorité n’a pas encore trouvé un ancrage dans ce développement et c’est déplorable, car notre pays est jeune et son socle n’est autre que sa jeunesse. Certes de grands projets ont été amorcés dans le domaine de l’education et le développement de l’humain. Cependant ces projets d’envergure mettront du temps à se concrétiser sur le terrain, car ils sont pour la plus part à moyen et long terme. L’autre problème qui ronge le Maroc et qui est d’une importance cruciale, c’est la situation sociale précaire d’une grande partie de la société marocaine.
La pauvreté et la précarité touchent une grande couche sociale au Maroc. Elles sont sans resources et s’adonnent à des petit boulots aléatoires, utilisant des moyens archaïques, qui enlaidissent et créent le désordre dans le milieu urbain.
L’économie informelle n’arrête pas de se développer. Le non respect, la détérioration et l’enlaidissement de l’espace urbain par tous ceux qui cherchent à gagner leur vie dans l’informel, ( je ne peux les blâmer pour ça ) est devenu chose normale, un droit acquis.
Le laxisme de l’autorité à défaut d’une solution radicale, encouragent ces comportements illégaux.
La mendicité est devenue une norme incontournable dans notre espace, dans tous les coins et recoins de la ville , quand les statistiques donnent 60% des mendiants sont des professionnels de cette tare, je ne peux m’empêcher de me demander où sont les lois, pourquoi néglige t-on ce phénomène ?
Certes la cherté de la vie a frappé de plein fouet la société marocaine en général, les moins lotis en premier et même ceux qui se considèrent comme classe moyenne. Tout est devenu cher et d’un seul coup. L’inflation bat son plein dans le monde entier, mais nous au Maroc on a une couche sociale très défavorisée, qui ne mange pas de viande et qui se rabat sur l’essentiel pour survivre, c’est à dire les légumes, que notre pays produit en grosses quantités. Si ces légumes deviennent inaccessibles aussi, que peut faire une couche appauvrie sans resource?.
Ceux qui nous gouvernent sont là pour trouver la solution à ce problème crucial. Le marocain, inflation ou pas doit manger à sa faim. Notre gouvernement actuel a fait des promesses électorales et jusqu’à présent, il n’en a tenu aucune. La conjoncture est difficile, mais il doit trouver des solutions pratiques, pour permettre au plus démunis de s’approvisionner et pour maintenir une classe moyenne viable, sinon on peut dire Adieu à notre paix sociale.
Nous avons sûrement des spécialistes en économie sociale, pour aider le pays à traverser cette période difficile. De plus où est la communication dans tout cela? Hier j’ai vu une partie d’un programme télévisé sur 2M, où des politiciens des deux bords discutent la situation ardue du moment. Personne n’a apporté une solution tangible, surtout les députés de la majorité, des paroles vides et des promesses encore plus vides. Hier c’est le passé, demain c’est l’avenir et nous parlons du moment présent, où le peuple souffre de la cherté des produits essentiels à sa survie.
Le gouvernent actuel doit se réveiller de sa torpeur et prendre le problème à bras le corps. Il doit aussi communiquer et parler aux gens des mesures qu’il prend, pour palier cette crise. Leur expliquer, les raisons derrière cette situation dramatique, qui touche le peuple en premier, la couche défavorisée.
A bon entendeur salut !