Je me dois de revenir encore sur Marrakech. Un environnement fascinant et plein de contrastes. Je pense qu’il n’y a pas un marocain sur terre qui ne voue pas un amour inconditionnel à cette ville de rêve.
Capitale du troisième Emire et premier Sultan des Almoravides ‘Almourabitoun’, Youssouf Ibn Tachafine 1071 à 1106. Cette dynastie tribale du onzième siècle formait un empire englobant l’ouest du Sahara, la partie occidentale du Maghreb et une partie de la péninsule Ibérique. Elle a laissé des empreintes indélébiles, qui constituent une, des fiertés de cette ville. Dont à titre d’exemple le minaret Alkoutoubia, entièrement rénové, un monument phare.
A une certaine époque le Maroc entier était connu sous le nom de ‘Marrakech’. Tous les monuments historiques, inestimables se situent dans la vieille médina, qui constituait le vrai cœur de la citée. Ces monuments furent rehaussés par l’architecture Art-déco de l’époque du protectorat français, qui se trouve au centre-ville, Gueliz
Marrakech regorge d’histoire et de faits marquants. J’aime sa mémoire visible et j’adore sa couleur, même si je n’y suis pas née et je n’y ai pas grandi. Cette cité me rappelle mes origines, avec beaucoup d’acuité. Elle me séduit par son climat, ses monuments, son authenticité et sa proximité du désert, qui lui a imposé sa couleur.
Un bijou à préserver et à entretenir inlassablement, une ville qui devient de plus en plus célèbre, à travers le monde. Une identité collective qui nous ramène tous vers un passé glorieux et nous encourage à croire en un avenir lumineux pour une ville divinement ocre..