Les journées se suivent et se ressemblent. Elles viennent et reviennent, mais je ne les capte pas. Je ne les vois pas. Je les entrevoies, car je ne les vies pas je les subies. Tout ce que je souhaite c’est qu’elle m’épargnent leur angoisse.
J’aurais souhaité ne pas vivre cette vie, car je ne peux l’appeler vie. Je l’ai vécue sans savoir que c’est la vie. Une âme solitaire, je suis et je le reste. Une existence sans jeunesse ni printemps, elle s’écoule et je ne sais quand elle va s’arrêter. S’il y une certitude que j’aie, c’est qu’un jour elle va cesser et mon regret c’est de n’en avoir jamais compris le sens. Je suis une illusion, un reflet de quelque chose d’ incompréhensible que mon destin m’a écrite.
Mes soirées de questionnement, me laissent un goût amère. Je rêvais d’univers constellés, je rêvais d’une terre verdoyante et pure. Mes erreurs je les assume toutes, mais si la réalité est juste faite de leurre et d’angoisse. Je me demanderais toujours quel en est le but?Quand on ne sait pas la dompter et s’engager dans ses dédales. Pourquoi être ici? quel est le secret qui se cache derrière, ma présence?
La torture de l’esprit dans l’obscurité des longues nuits froides, où l’âme cherche à se séparer du corps. Ce corps encombrant, qui n’est rien sans l’âme. Un récipient lourd douloureux qui ne fait que se dégrader avec le temps.
Une journée sans lendemain, un destin creux, qui s’impose et s’installe. Un cœur qui bat la cadence d’une âme errante, j’oublie qui je suis, ou je suis et où je vais.
Toi qui est si loin et que j’appelle de tout mes vœux, toi qui ressent mon désarroi, toi qui me comprends sans que je parle. Mon cœur te convoite et te cherche dans la nuit des temps. Le besoin de toi me plonge dans une triste nostalgie. Es tu un mirage, une image qui hante mon esprit? Existe tu? N’es tu que le fruit de mon esprit inventif ?