Chaque jour je constate davantage que la belle Marrakech est comme on dit en Arabe dialectale ‘ ‘O toi qui est si bien décoré de l’extérieur, de quoi ton intérieur est-il fait?’ J’exagère peut-être, mais nul ne peut contester que la belle Marrakech est beaucoup trop pleine de contrastes. Son centre art déco, comme je l’ai précédemment mentionné à besoin d’un grand réaménagement. Les voiries laissent énormément à désirer. Je ne veux pas généraliser, mais…
Pour la ville de rêve, on pourrait faire un peu plus d’efforts. Les chantiers au centre de Gueliz l’ont rendu impraticable. Les trottoirs sont inexistants dans bon nombre d’endroits. On se retrouve constamment nez à nez, soit avec des trous béants soient avec des poubelles nauséabondes, soit des chantiers qui engloutissent pratiquement tout le trottoir, soit des terrasses anarchiques de certains cafés, ou des motocyclettes garées sur le trottoir. Je me suis retrouvée souvent marchant sur la chaussée au milieu des voitures et des motos, ou leur faisant face et zigzagant pour les éviter.
Ce matin tôt, j’ai eu la surprise de constater, que les employés du nettoyage, étaient en pleine besogne, les rues du Gueliz retrouvent un brin de propreté, quel plaisir!!!
Quand on veut, on peut, quand on n’a pas le choix, on se démène, pour nettoyer soigneusement la si jolie ville de Marrakech.
Je suis en train d’écrire et dehors la ‘fiesta’ bat son plein sur l’avenue Hassan II. Une avenue qui met tellement de temps à sortir du chaos des travaux, qui ne semblent pas connaitre de fin. Non seulement, cette avenue est étrangement agencée, des chaussées pour les voitures et d’autres, je suppose, pour les motos, alors que ni les uns ni les autres ne respectent cet agencement ridicule. C’est le jour ‘j’, la chaussée n’est pas encore totalement goudronnée.
Ces choses ne cessent de m’étonner. Ne faut-il pas travailler de jour comme de nuit pour en finir? Non ce n’est pas le cas, on manque de détermination et de fermeté.
Les travaux traînent et le désordre règne. Quand on compare ces choses avec ce qui a été réalisé au paravent, telles l’avenue Mohammed VI, la gare ferroviaire, on se demande que font nos chers élus locaux. À quoi sert la démocratie, si elle est bafouée par les élus du peuple qui semblent somnoler, en attendant des événements internationaux, ‘tel que la coupe du monde de football des clubs champions’, pour sortir les grands moyens, toujours à la toute dernière minute. Nul n’ignore que des travaux réalisés à la hâte, sont toujours mal faits, mal finis. Leur qualité laisse à désirer, ils sont dans la majorité des cas à refaire..
En tous cas un branle-bas le combat a lieu à Marrakech, devenu encore une fois la ruée des Casablancais, cette fois-ci, les ‘Rajaouis’ qui sont venus soutenir leur équipe. Musique, klaxons tonitruants, danses et cris d’allégresse résonnent de toute part. Au milieu de ce bruit infernal, on entend souvent la sirène des ambulances, qui brise de temps à autre le tapage, qui a pris d’assaut toute la ville rouge.
Même si j’ai du mal à comprendre cet engouement pour le football en général, je partage l’espoir de millions de Marocains qui regagnent confiance dans le sport national grâce à cette équipe casablancaise déterminée et qui a donné le meilleur d’elle-même.
Plein succès au Rajaa de CASABLANCA!!!!!!