Je suis enivré par la coupe de l’amour
J’ai regardé dans mon propre cœur :
C’est là que je L’ai vu.
Il n’est nulle part ailleurs.
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer.
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un.
Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle.
Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur.
Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ».
Je suis enivré par la coupe de l’Amour.
J’étais mort, puis vivant.
Pleurant, puis riant.
Le pouvoir de l’amour est entré en moi,
et je suis devenu féroce comme un lion,
puis tendre comme l’étoile du soir.
L’amour demande : sois vivant
Car de mort rien ne peut sortir.
Sais-tu qui est vivant ?
Celui qui naît d’amour.
Cherche-nous dans l’amour
Cherche l’amour en nous.
Tantôt je le vénère,
Tantôt il me vénère.
Djalâl-od-Dîn Rûmî
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